Tout était trop facile au début. Je devais tranquillement louer la cave d’un vigneron à la retraite et puis faire du bon vin.
Mais rare sont les fois où tout se passe comme prévu.
Ledit vigneron est revenu sur sa proposition et ladite cave s’est envolée.
Alors depuis 6 mois, je me creuse la tête pour étudier toutes les alternatives possibles :
– La cave d’un autre vigneron à la retraire avec le risque qu’il se rétracte également.
– Le local d’un pépiniériste où je dois enlever mes cuves en décembre lorsqu’il commence à greffer.
– Chez moi, tout petit et biscornu.
Après quelques nuits blanches à cogiter sous mon oreiller, je me décide pour la dernière option. Je vais jouer à Tétris avec les cuves dans mon garage. Le pressoir, trop gros, atterrira au bout de la rue. Gros nettoyage de la cave voutée pour la transformer en salle de dégustation et d’élevage des fûts. Visualisation d’une bonne dose de tutos pour appréhender l’électricité et le 380 volts…
Et c’est parti pour mon tour de la région afin de collecter tout ce dont un vinificateur a besoin. Je vous épargne la liste. Mais sachez qu’à chaque fois, j’ai été reçu chaleureusement par des vignerons et vigneronnes enthousiastes. Comme quoi il y a du bon dans les projets fous.
Depuis peu, lorsque je sors chaque matin, je tombe nez à nez avec ces cuves qui ne demandent qu’à être remplies. Cela me gonfle d’une énergie nouvelle qui me fait galoper dans les rangs de vigne…
Et le soir, une petite pause dans la cave à fûts pour m’imprégner de cet air saturé et envoutant. Je vous y attends!
Rédigé par Nicolas Caillaux
Encore encore NICO abreuve nous de tes nouvelles en attendant d être sous le charme de ton vin
Hâte d’être le 6 avril
Bizzzzz Atila
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