La première contre partie du financement participatif est à l’orée de vos boites aux lettres.
Pour vous mettre dans l’ambiance, un poème « Sous le figuier »
Chose rare, l’homme à tête de vin est sorti de sa cave
D’un pas sevré, il se meut dans les ruines animées
Des têtes aux yeux éberlués se tournent sur son passage
Un attroupement vient vite à se former
On le guide jusqu’à sa place fétiche
Sous le figuier, l’homme à tête de vin se met à déclamer
Ce n’est pas du sang mais du vin qui coule dans mes veines
Je palpite sous perfusion
L’état d’ivresse est chez moi un état permanent
Mais prenez garde, mes gestes ne deviennent pas grotesques ni mes jambes ne flanchent
Et d’une finesse non feinte
L’homme à tête de vin
S’étale de tout son saoul
Il débouche une de ses bouteilles, en boit une gorgée et la fait passer
La place est paisible, tout le monde est à sa place.
Et d’une feinte ivresse
L’homme à tête de vin
Vous dévoile tout son amour
Nicolas Caillaux